lundi 25 mai 2015

CDA Eden - Mois 3

Eh oui, je commence par le mois 3... je n'avais pas de blog avant.
Mais rassurez vous, je reprends les choses depuis le début pour ceux qui n'auraient pas tout suivi.

J'ai découvert Eden il y a environ 2 ans, lors de la première édition du W-Day.

(ici l'affiche de l'édition de 2015 - Illustration par Silver)


Là-bas, j'ai eu l'occasion de voir toute la gamme de figs peintes (autant vous dire que c'est beau) et de tester le jeu avec mon acolyte de toujours, Golbarg. Convaincus par la démo, on est repartis avec un starter chacun. Mon choix s'est porté sur les Askaris, des mutants génétiquement améliorés. Et ce qui était à la base pour moi un petit jeu secondaire est devenu celui auquel je joue le plus depuis quelques temps.

Ayant soutenu la campagne Kickstarter du jeu Escape (un jeu de plateau qui se déroule dans l'univers d'Eden et dont les figs sont compatibles avec les deux jeux) j'avais peint rapidement les figurines de la faction ISC afin de les prêter au club pour les partie de démo du jeu.
En début d'année, le projet de lancer un CDA a émergé sur le forum Eden. J'ai donc sauté sur l'occasion pour peindre l'autre faction de la boîte Escape, qui sera ainsi ma troisième faction pour Eden : la Résistance.

(Concept de la Résistance pour Eden)


Le CDA s'étale sur 4 mois, pendant lesquels il faut peindre 100 points (le format standard du jeu), 3 pions objectif et écrire un peu de background pour nos combattants. J'ai déjà peint 5 figurines, 2 avant le top départ pour choisir et tester mon schéma de couleur, puis une par mois pour les 2 premières sessions et une fig bonus pour tester une nouvelle technique de weathering (j'y reviendrai plus tard).
Il me restait donc 2 figurines à peindre, ainsi que les 3 pions. Je viens juste de finir Pamela. Cette figurine n'a pour l'heure pas de profil officiel pour Eden. Je la jouerai donc avec le profil de Courtney, qui est l'une des Résistantes ayant également une arme de tir.

Le concept s'inspire du personnage de Pamela Anderson dans Alerte à Malibu, elle est donc blonde en maillot rouge.

(Concept de Pamela pour Escape - par Stephane Louis)


Par pur esprit de contradiction, j'ai décidé de m'éloigner du concept, et choisi de la faire rousse :



"Sorcière ! Sorcière !"
Ils ne cessaient de répéter ce mot. Ils le hurlaient tandis qu'ils la maintenaient au sol. L'un d'eux, après l'avoir rouée de coup, s'était dirigé vers un fourneau et en avait tiré une barre de métal rougi.

Pamela retira ses gants de cuir noir et regarda, une fois encore, l'intérieur de ses mains. Ses paumes portaient encore les cicatrices de cette nuit là. La marque de la sorcière, la signature du diable.
Elle n'oublierait jamais la douleur. Elle n'avait que douze ans, et on l'avait torturée, marquée à vie, puis laissée pour morte sans autre raison que la couleur de ses cheveux.
Mais elle avait survécu. Et en même temps qu'elle grandissait, son désir de vengeance lui aussi avait crû,  jusqu'à se muer en une haine implacable.

Pamela mit ses gants dans la poche de sa salopette, ramassa son arme et reprit sa progression dans le long corridor. En passant tout à côté, elle donna un coup de pied à la dépouille qui gisait au sol, envoyant voler des cendres dans les airs.


On lui avait brûlé les mains. Alors aujourd'hui, c'était elle qui brûlait tous ceux qui se mettaient en travers de sa route. Et cela n'avait rien à voir avec de la sorcellerie. Non, si elle pouvait transformer ses ennemis en un amas de cendres et d'os carbonisés, c'était grâce aux merveilles de la technologie.




Et voilà une photo de la belle rouquine accompagnée de ses compagnons :

De gauche à droite : Alice, Jack, Martin, Freedom, Pamela et Duncan.

Et pour conclure ce post, les histoires relatives à Martin...

Je sentais le sang battre contre mes temps et mon pouls résonnait dans mes oreilles. J'étais accroupi dans l’obscurité offerte par un couloir de service, adossé à une conduite couverte de crasse, comme tout le reste à ce niveau. Ma poitrine se soulevait au rythme saccadé de ma respiration, j’étais plus rapide que mes adversaires, mais eux ne souffraient ni de la pénombre, ni de l’oppressante moiteur qui régnait dans ces sous-sols puants.

J’entendais le pas pesant, régulier, implacable, du drone qui approchait. J’étais prêt à bondir, les mains crispées sur mon arme et déterminé à m’en servir.
C’est alors qu’une lumière crue, vive, illumina les murs tandis qu’une forte odeur d’air ionisé envahit mes narines. Ébloui, je ne distinguais qu’une silhouette, mais au son que produisirent ses fouets, je sus que Martin venait d’arriver.



... et à Jack :

Des fantômes.
Voilà ce que disait la légende.
Depuis des générations, aussi loin que remontait la mémoire des plus anciens parmi les réfugiés, des hommes et des femmes disparaissaient sans laisser de traces. Des gens apparemment sans histoires. Des travailleurs. Des pères et des mères de famille. Des voisins. Des collègues. Des gens ordinaires que l’on fréquentait au quotidien.
Et un beau matin, ils avaient disparu. On ne les revoyait jamais mais on ne retrouvait jamais aucun corps. La légende disait que des fantômes venaient les chercher pour les dévorer.

Tout le monde connaissait au moins une personne qui avait disparu de la sorte. Mais tout le monde faisait avec. Il fallait bien que la vie continue.

C’est aussi comme ça que Jack voyait les choses. Au cours de sa vie, il avait déjà connu trois disparitions et avait toujours su tourner la page. Mais pas cette fois.
Cela faisait maintenant trois mois que sa fille avait disparu. Trois mois que Jack ne dormait plus. Trois mois qu’il cherchait les moindres informations sur ces mystérieuses disparitions. Trois mois qu’il bricolait sa torche à souder pour en faire une arme. Trois mois qu’il se préparait physiquement. Trois mois que sa décision était prise…

Il allait ramener sa fille.
Il allait chasser les fantômes.




Suite et fin du CDA le mois prochain, avec Ashton et des pions.

jeudi 21 mai 2015

Arrivée dans la blogosphère

Les blogs commencent souvent par un article présentant le pourquoi du comment. Je ne vais pas faire exception.
Je peins des figs depuis maintenant plusieurs années, et j'ouvre ce blog afin de centraliser un peut tout ce que je fais de relatif aux pitous. L'idée est d'avoir un espace à moi, un fil rouge qui reprendra une partie de mes travaux passés et qui suivra ceux à venir.

Ce blog accueillera occasionnellement les publications d'amis, qui seront les bienvenues s'ils ont des choses intéressantes à partager.


Quant au nom de ce blog... ça vient d'une blague d'un de mes potes :




Minus