samedi 27 février 2016

Eden : un Convoi pas comme les autres #2

La peinture de mon Convoi avance.

Être ou ne pas être...


Et c'est cette fois au tour de Friedrich de passer sous les pinceaux.

"Salut les gars !"


Niveau conversion, la figurine étant monobloc et ramassée sur elle-même, j'ai fait simple. J'ai juste remplacé la batte de baseball dans son dos par une paire de bras mécaniques piquée à une figurine de Dirz, et j'ai utilisé un rabiot de Prêcheur du Chaos comme épaulière.
J'ai placé Friedrich sur un rocher, combiné à sa pose et à sa paire de bras qui s'apparentent un peu à des ailes, je trouve que ça lui donne un air d'ange de la mort. Ça colle très bien avec le fait qu'il soit masqué et les multiples crânes qu'il porte.



Pour la peinture, j'ai continué sur le schéma lancé avec mes premières figs. Par réflexe, j'ai failli lui peindre son bermuda en jean, mais j'ai choisi de rester sur des vêtements oranges pour garder l'idée de tenue de prisonnier.
La grosse hésitation aura été pour les cheveux. J'ai finalement opté pour un rouge, qui à la fois se détache, mais tout en restant harmonieux avec le reste des teintes.



Je suis assez content du rendu de mes métaux. J'ai appliqué des principes de MNM, à savoir ombrer les faces en opposition, sur de la peinture métallique. Et sur les grandes zones comme les lames, ça marche du tonnerre. C'est quelque chose que j'avais essayé pour la première fois sur Fahim, et j'aime beaucoup le résultat.
Afin d'obtenir un aspect ancien, un peu rouillé mais pas trop, je suis venu enrichir mes métaux avec du Light Rust Wash de chez Ammo.





Et je termine cet article par une photo de groupe du début de ma bande :

Léo, Friedrich et Jeremias


mercredi 24 février 2016

Red Button's Nation : des illustrations




Et oui, pour faire un joli bouquin de règle, il faut des photos. Et puis, il faut aussi de jolis dessins. En voilà certains que vous retrouverez dans la version mise en page des règles de Red Button's Nation.

Merci à leurs auteurs, Kaah et Fantomas.

Fantomas

Fantomas



Fantomas


Kaah



Kaah

mardi 23 février 2016

Eden : un Convoi pas comme les autres #1

Décidément, j'aime beaucoup Eden.
La preuve ? Je me lance (encore) dans une nouvelle faction !

Mais... ce n'est pas ma faute. Non. C'est pas moi M'sieur. C'est lui ! Moi j'y suis pour rien.



Bon, reprenons l'histoire au début. Il était une fois les dinosaures qui... non, pas si loin...

Remontons plutôt à Novembre dernier. Souvenez vous, j'étais allé à un tournoi organisé par mon copain Golbarg, même que j'avais peint mes hyènes exprès, que j'avais pris plein de photos et que... j'avais gagné le tournoi. Si si. Même que Syntaxerror il était deuxième. On a cru qu'ils annonçaient le classement en commençant par la fin. Mouarf.
Or donc, je gagnais ce tournoi ce qui me permit de remporter comme lot un starter du Convoi. Eh ouais.

Depuis, il dort bien au chaud dans mon tiroir (roh ça va, ça ne fait pas SI longtemps hein...). Et v'là t'y pas que Vargounet nous dit qu'il a envie de commencer une nouvelle faction et qu'il cherche des copains avec qui peindre. Du coup, je me dis que ça serait une bonne excuse pour peindre ces figs, qui n'étaient absolument pas prévues et qui donc chamboulent tout mon planning, ça va de soi. Et comme d'autres gens sont intéressés on lance un CDA pirate, et hop, c'est parti !


Et là, problème : Syntaxerror joue aussi le Convoi au club. Il les a peints. Ils sont super.

Je me retrouve donc avec un double défi, trouver un schéma qui nous permette de jouer ensemble sans se croire dans la guerre des clones, et essayer de faire aussi bien.
Non parce que sans déc' son Convoi, il claque :

Le Convoi de Syntaxerror


La solution viendra de la fig de Jeremias. Son boomerang est cassé. J'envisage de le recoller, mais je sens bien que c'est le truc qui va se décoller en pleine partie, que je vais perdre, et que ça va me faire râler.
Alors je repose la fig, je laisse mon esprit vagabonder, et là mon regard se pose sur une figurine démantibulée. Celle là-même qui a été sacrifiée pour fournir une tête à Fahim. J'arrache le bras, le pose sur la fig de Jeremias. Oh ouais, ça me plait et une thématique se met en place. Mon Convoi sera en fait un groupe de survivants évadés d'un laboratoire Askari, où ils ont servi de cobayes pour tout un tas d'expériences scientifiques que l'on imaginera assez aisément déplaisantes.

Du coup je sors plein de bitz et je commence à jouer avec toutes les figs du starter. Je trouve une conversion pour chaque. Sauf Léo, le chien. Mais ce n'est pas grave, j'ai une autre idée pour Léo. C'est d'ailleurs par lui que j'ai commencé la peinture de ma bande puisque le gros point d'interrogation concerne la peinture de la peau. J'ai une bonne idée de ce que je veux faire, mais il faut voir ce que ça rend en fig.
J'ai choisi de peindre une des petites bestioles de Dirz (de feu Confrontation), parce que je trouvais qu'il ferait un parfait compagnon pour mes mutants. Et alors que je m'apprêtais à le commencer, l'ami Esprit me donne un lot de fig, dont un chien pour Mars Attacks.

Un martien et son chien (Mantic)


Parfait. La fig a une horrible gueule pleine de dents. Pile dans le thème !
Du coup, c'est lui qui y passe le premier. Tout au long de la peinture, je suis très sceptique sur ce que je fais et ce que ça va rendre. Une fois fini, je ne suis pas sûr d'aimer. Alors je pose la fig, je vaque à mes occupations, et je reviens à mon établi quelques heures plus tard. Eh bien en fait, avec le recul j'adore.

Et voilà ce que ça donne :


Le chien de Mars Attacks, un chien mutant qui sert de test pour mon Convoi. 
Tout. Va. Bien.


Du coup, comme ça me plait, mais que j'ai quand même eu des doutes (et que la fig est prête), je peins quand même la bestiole de Dirz. Pour confirmer.


Ils ont une tronche spéciale mes chiens, on se demande 
ce qu'ils mettent dans les croquettes quand même...


Pour moi le test est concluant. C'est assez rigolo à peindre, ça me semble plutôt original, et le rendu me plait. Du coup, j'ai attaqué les choses sérieuses !
A tout seigneur tout honneur, et puisque c'est Jeremias qui m'aura inspiré cette bande, je commence par lui. Le second "chien" introduisait du métal dans son schéma, Jeremias introduit les vêtements. Ca sera l'occasion de voir si ça fonctionne. J'ai choisi de partir sur un orange, qui rappelle les combinaisons de prisonniers.








Et pour finir, mes trois premières figs réunies :




dimanche 14 février 2016

Kolaps Hell Awaits : Nouvelle partie test

Vendredi, môssieur Syntaxerror est venu à la maison pour une partie de Kolaps Hell Awaits.



Alors pour rappel (j'ai déjà parlé de K:HA ici) Kolaps est un jeu d'escarmouche apocalyptique édité par un "petit" Français.

Kolaps se déroule à Strasbourg, dans un futur proche qui part en vrille. Montée de l'extrémisme, délinquance, milices privées se substituant aux forces de l'ordre. Bref, un endroit déjà cool en soi. Mais ça, c'est juste le cadre. Le point de départ de l'histoire est une énorme explosion en plein coeur de la capitale européenne, rasant une partie de la ville de la carte. Bientôt, du cœur de cette zone sinistrée vont émerger des créatures semblant tout droit sorties des enfers.


Voilà le genre d'individus qu'on peut croiser au détour d'une rue... rassurant hein.


Personnellement, j'ai été séduit par le cadre dès la lecture du premier texte. J'espère que l'univers continuera à s'étoffer. Ayant pu en causer avec David, je sais qu'il a une vision d'ensemble de son histoire, il sait où il va, et ça c'est cool.
Kolaps s'est d'abord décliné sous la forme de Kolaps Ground Zéro, qui est un jeu d'escarmouche avec des éléments de jeu de rôle imbriqués dedans. On peut y personnaliser tous ses combattants, pouvant même se faire des types paresseux, froussards, malchanceux, colériques, bref on a du choix. Peut-être un peu trop au final. Le jeu semble intéressant en soi, mais nécessite de s'y plonger ne serait-ce que pour créer ses personnages.

Un vampire. On est loin de certaines représentations glamours.

C'est là qu'intervient Hell Awaits, qui se joue exactement avec les mêmes figurines et dans le même univers, mais qui est doté d'une mécanique épurée, plus directe, plus accessible. Et quand comme nous on joue à plusieurs jeux au gré des envies, avoir un jeu dont les bases sont faciles à assimiler, c'est bien.
Alors du coup, avec Syntaxerror on a testé le jeu plusieurs fois après une initiation au club par David lui-même. On a fait remonter nos remarques, qui ont pour certaines été intégrées aux règles. Et ce sont ces règles, en cours de finalisation, que nous avons jouées vendredi.




Syntax' jouait son APC, et moi mon Chrisme. Comme c'était une partie test absolument pas préparée - j'ai reçu les règles vendredi midi, c'est ce qui nous a motivés à jouer - on n'avait pas forcément préparé de scénario. Alors on a improvisé.
On a claqué ma chouette nappe BattleFlag, et posé quelques décors. Et puis on a placé 2 objectifs (on a utilisé mes caisses) dans chaque moitié de table. Notre but était de venir chercher celles dans le camp adverse, et de les ramener dans notre moitié de table. Simple sur le papier, tout à fait propice à l'affrontement. Allez hop.


Un soldat de E-volve ouvre le feu sur Vladdo pour couvrir le commando.


Alors bon, on ne va pas mentir... on avait surtout envie de tester plein de trucs, donc la mission est passée au second plan. On s'est mis sur la tronche dans la bonne humeur, histoire de voir ce qu'il se passait quand on lançait une grenade, qu'on tentait une exécution rituelle, ou lors d'un tir de fusil à pompe à bout portant. Eh bien en général, ça fait mal.

Hellion se faufile sous la canalisation avant d'asséner un coup
de sa lame ancestrale au sergent, le tranchant en deux.


Le jeu est bien pensé et avec les dernières modifications, il est devenu très fluide. Pas de temps mort, on n'a pas souvent eu besoin de chercher dans les règles. Au final, le plus long, ça a été de choisir les équipements et les actions à utiliser à tel ou tel moment. Mais ça, ça rentrera en jouant.

 Nicolescu se fraye un chemin à coup de hache sainte.




Alors niveau gameplay, ça donne quoi ?
Les règles tiennent sur un format A4 recto verso. On ajoute à ça une feuille A4 par faction, qui regroupe les équipements et les compétences des combattants. Et enfin, chaque figurine a une carte de profil.
Le jeu utilise des cartes d'activation, des D6, mais pas de réglettes ni de mètres. A la place, on utilise les cartes d'activation comme unité de mesure. Pour un déplacement, on pose la carte devant le personnage, et on vient le placer de l'autre côté de cette carte. Si le personnage est blessé, on place la carte de sorte qu'il n'avance que d'une largeur au lieu d'une longueur. Simple, non ?

L'une des particularités du jeu est qu'il n'y a pas de tour. Enfin, pas vraiment. Chaque joueur joue en alternance une figurine. Pour ce faire, il pioche des cartes d'action - de 3 à 5 selon le niveau de son personnage le plus "gradé" - et active la figurine de son choix. Chaque carte permet un type d'action, à savoir soit un déplacement, soit une action de combat (tirer, taper) soit une action de scénario (se cacher, ramasser un objet...). Les cartes portent aussi des pentacles de 3 couleurs différentes. En défaussant des cartes portant les pentacles des bonnes couleurs plutôt que de jouer leurs actions, on peut utiliser les capacités spéciales de nos personnages.
On peut réaliser plusieurs actions, et pour chaque action réalisée, le combattant prend un timer. A trois timer, son activation s'arrête. Quand un personnage a fait tout ce qu'il devait/pouvait faire, c'est à l'autre joueur d'activer un combattant. Chaque fois que c'est notre tour de jouer, nos combattants qui ne sont pas activés perdent tous un timer. A nous donc de choisir le bon moment pour activer nos combattants.

 Quatre miliciens sont en dehors du terrain, un seul se bat encore. C'est la curée.

Pour résoudre une action, on lance un nombre de dés dépendant de la combativité du guerrier, qui représente son niveau. Le joueur adverse peut lancer des dés également selon les circonstances. Un couvert donne ainsi un dé d'opposition, par exemple. Un timer sur la figurine réalisant l'action donne un dé d'opposition (il est plus dur de viser si on vient de courir ou de passer par une fenêtre). Un dé par jet donnant un 6 donne le droit de lancer un dé bonus, et ainsi de suite, un 6 sur un dé bonus redonne droit à un dé.
On soustrait le score obtenu par le défenseur au score obtenu par l'attaquant, et l'écart donne la marge de réussite de l'action.


Autre particularité, on ne fait pas de jets pour blesser. Une fig qui se fait attaquer cumule des touches. Lors de sa prochaine activation, elle fera un jet de dés afin de déterminer ce qu'il lui arrive. Cela représente la simultanéité et le flou qui règne lors des affrontements. On sait qu'on a touché, mais on ne peut pas savoir dans l'instant si l'équipement de notre cible l'a protégée. Peut-être est-elle blessée, ou se replie-t-elle derrière un couvert. Est-ce que cela vaut la peine de continuer à s'acharner dessus, ou est-il plus judicieux de passer à autre chose ?
Attention toutefois, au delà d'un certain nombre de touches, le personnage est retiré du terrain, criblé de balles ou broyé sous les coups. D'où l'importance de s'activer au bon moment.


Le dernier membre d'E-volve a réussi à s'emparer d'une caisse et tente de l'exfiltrer. 


La partie a tourné au lynchage de l'APC par mon Chrisme. Néanmoins nous ressortons tous les deux convaincus par cette nouvelle mouture des règles. La partie a très bien tourné, on n'a pas rencontré de points bloquants. Nos deux factions ont des styles de jeu qui leurs sont propres. 
Il manque juste quelques scénarios pour avoir d'autres choses à faire que juste se taper dessus.


Vlado aligne le commando avec son pistolet mitrailleur... et repeint le mur en rouge.


Je termine avec 2 liens :
Le site de Kolaps : http://www.blockhaus82.com/
Le forum de Kolaps : http://kolaps.forumactif.org/forum


samedi 13 février 2016

Eden : le Puppet Master

Master !
Master !



Nouvelle barbouille, avec le Puppet Master pour Eden. Evidemment, avec un nom pareil, moi je pense directement à ça :


Je vous laisse choisir votre version.


Il s'agit en fait d'une figurine pour la Résistance, qui est comme son nom l'indique le "maître" des "puppets" que j'ai peintes juste avant
Issue de la campagne KS du jeu Escape, cette fig est un concept improbable qu m'a fait craquer. Il s'agit d'un théâtre de marionnettes enchâssé dans un p***** de robot de 3 mètres de haut. C'est génial. Bref, quand je l'ai vu, j'ai su que je le voulais.

La fig est une sacrée pièce, heureusement elle est en plastique ce qui facilitera grandement le transport. Je ne sais pas qui est le tortionnaire qui a sculpté ça, mais à peindre ça a été assez long. Rien de spécialement difficile ni de désagréable (on a tous parfois eu envie de jeter une fig par la fenêtre tellement elle nous saoulait, non ?) mais il y a de la surface à couvrir, avec plein de petits détails, de coins et de recoins.

Je suis resté sur les couleurs de ma bande de Résistants. Armure turquoise, tissus gris bleus, et pour agrémenter le tout des marquages blancs, de la rouille et des effets lumineux roses. Et voilà la bête sous toutes les coutures.













Et enfin, accompagné de ses marionnettes :