samedi 31 décembre 2016

Décor : un peu de mobilier




C'est parti pour la suite de mes aventures dans l'impression 3D. J'ai validé avec mon Diner de chez Thunder Chrome que l'impression 3D était valable pour des bâtiments, même si c'est un peu long. Alors quid de plus petits éléments de décors ?

J'ai donc testé l'impression puis la peinture d'accessoires afin de meubler mes tables de jeu. J'ai simplement fouiné sur Thingiverse, à la recherche de choses qui pourraient servir, sans idée précise de ce que je cherchais. Mon choix s'est arrêté sur des bennes à ordure (le grand classique, on en voit dans tous les films américains), des fauteuils et un canapé, et un tas de bidons en vrac.

Une fois peint, voilà le résultat :

Quelqu'un a squatté ici. Peut-être des Jokers ?

Comme pour les bâtiments, on voit un peu les stries liées au processus d'impression, mais ça passe quand même largement selon mes critères. Et puis, ça donne des décors costauds, contrairement à ce qu'on pourrait faire en carton, plâtre et compagnie.

Une vue avec des figs, histoire de :

Les membres du Convoi explorent les lieux, ils semblent sur une piste.


A la réflexion, il faudra probablement que je salisse les fauteuils, là ils font usés mais un peu trop propres à mon goût.
J'ai d'ores et déjà d'autres décors en cours de peinture, mais la suite de l'aventure sera de créer nous même des décors que nous imprimerons ensuite.

Sur ce, bon réveillon à tous !

jeudi 29 décembre 2016

Décor : Fat Mat's eatery



Si vous avez lu mon précédent article, vous savez que je suis l'heureux possesseur d'une imprimante 3D de chez Dagoma. Evidemment, le but c'est de s'en servir, et l'un des plus gros intérêts de la machine pour moi est d'imprimer des décors.

Voici donc l'un des premiers gros décors que j'ai peints. Il s'agit du Fat Mat's Eatery, un diner typique modélisé par Thunder Chrome, qui propose tout un panel de fichiers 3D pour imprimer du décor post-apo. Et si vous n'avez pas d'imprimante, vous pouvez leur commander les décors imprimés. C'est cool, non ?

Le logo de Thunder Chrome.

Sur leur site, on retrouve des décors génériques, modulables pour certains, comme ces modules de bidonvilles :

Eléments du système modulaire.
(image tirée du site de Thunder Chrome)


Un exemple de bâtiment assemblé à partir de leur système modulaire.
(image tirée du site de Thunder Chrome)

Mais aussi ce qu'ils appellent les "Memorables", des bâtiments plus singuliers, plus emblématiques, tels un cinéma, une épave de bateau échouée à la verticale ou ce fameux diner.


Le "Emilius Theatre", l'un des Memorables de Thunderchrome.
(images tirées du site de Thunder Chrome)


J'ai donc pour ma part imprimé, assemblé et peint le Fat Mat's Eatery. Celui-ci est découpé en plusieurs parties. Ces décors sont clairement conçus pour être joués. Le Diner est constitué de deux pièces pour la structure du bâtiment. Sol, murs et ameublement sont d'un seul bloc, ce qui donne un décor robuste dans lequel on peut jouer sans crainte de casser ou décoller quoi que ce soit. S'y ajoutent l'entrée et un assemblage de planches qui fait office de toit pour cette entrée, deux moitiés de toits pour le corps principal, les enseignes qui ornent le toit ainsi que les panneaux solaires.

Pour le schéma, je voulais changer du classique beige-rouge-noir typique pour proposer quelque chose d'un peu plus original. En discutant avec Xen du WarFo, celui-ci m'a suggéré de jeter un oeil à une chaîne de diners existante, HD Diner, dont les couleurs sont le turquoise et le rose. Deux couleurs que j'affectionne, parfait !

L'intérieur d'un restaurant HD Diner.


J'avais le décor imprimé, le schéma de couleurs approprié, il ne me manquait plus qu'à trouver le temps de m'y lancer.
Je ne dirais pas que ça a été rigolo à peindre, parce qu'un décor c'est gros du coup les couches de base prennent des plombes... et surtout, c'est long à sécher ! Mais une fois qu'on s'attaque aux détails, aux textures et aux salissures, ça devient vachement plus marrant. La seconde partie aura donc été bien plus amusante que le début.
J'adore ce décor, je suis très content du rendu, et vu sa taille - environ 30 cm de long - il en impose sur la table de jeu.


















mardi 27 décembre 2016

Mon nouveau jouet !

Depuis quelques temps un nouvel occupant squatte mon bureau. Une nouvelle occupante, pour être exact.

Une Discovery... ce n'est pas la mienne, qui est en cours de bidouillage. ^^


Qu'est-ce que c'est que cette bête, me direz-vous ?
Eh bien il s'agit d'une imprimante 3D, tout simplement. Cela faisait un moment que je lorgnais sur la chose, et j'ai sauté le pas cet été en découvrant une imprimante abordable, avec de bons retours (des mauvais aussi, mais bon... c'est internet, il faut faire le tri) et conçue et fabriquée en France. Pas très loin de chez moi en plus.
Bref, quelques temps après avoir passé commande chez Dagoma, j'ai reçu mon imprimante en kit cet été... la veille de mon départ en vacances. Qu'à cela ne tienne, j'ai claqué le colis dans le coffre et je suis parti avec !
Après quelques heures de montage en mode tranquille, avec mon père (merci papa !), j'avais devant moi une imprimante 3D toute neuve, prête à fonctionner.

Une imprimante 3D ok, mais alors pour quoi faire ?
Pour imprimer des figs, sûrement pas. La résolution, sur une imprimante de ce type et de cette gamme de prix, est loin d'être suffisante. En revanche, il y a un pan de notre hobby pour lequel cela fera parfaitement l'affaire : les décors.
On peut tout à fait se bricoler des décors soi-même, à l'ancienne, mais l'impression 3D ouvre de nouvelles portes. D'une part, on trouve des modèles 3D tout faits sur le net. Il y en a des gratuits (allez voir sur thingiverse, vous comprendrez l'étendue du truc), il y en a des payants (en bon fan de post-apo, j'ai un petit faible pour les décors de Thunder Chrome), dans tous les cas on a juste à imprimer, assembler et peindre. Un peu comme un kit de décors du commerce en fait. Sauf qu'une fois le fichier acheté ou téléchargé, on peut en imprimer autant que l'on veut. Et que l'on peut modifier les fichiers 3D, la manipulation la plus simple étant tout bêtement une modification de taille pour mettre le décor à l'échelle souhaitée.


Des petits décors par Treps trouvés sur Thingiverse, imprimés et peints par votre serviteur.


Bâtiments, ruines, barricades, véhicules, épaves, bennes à ordures, abris-bus, statues, dalles et murs pour faire du dungeon crawler, cabines téléphoniques, canapés, frigos, voilà le genre de choses que l'on peut trouver à imprimer. Sans parler de ce que l'on peut dessiner soi-même en utilisant un logiciel 3D comme SketchUp.

Un exemple de bâtiment post-apo dessiné par Esprit.

Ce bâtiment imprimé, auquel on a ajouté l'arrière. Manque juste un toit et ça sera bon !


Il est un autre aspect où l'imprimante a son utilité, et c'est d'ailleurs par là que j'ai commencé, il s'agit des accessoires de jeu. Dans mon cas, cela fait longtemps que je voulais me faire une réglette pour Eden, qui me permette de déplacer les figs en "leap-frog". Je ne connais pas le terme français s'il existe, mais en gros on pose la réglette devant le pitou, et on déplace celui-ci de l'autre côté de sorte qu'elle ait parcouru la bonne distance.
Eh bien hop, 10 minutes sur SketchUp, on ajoute son pseudo dessus tant qu'on y est, on choisit une belle couleur de filament et on lance l'impression.

Le dessin en 3D, sous Sketchup. 


L'impression en cours.

Et hop, on a de jolis gabarits. 

Comme on est sympa, on en fait aussi pour les copains.


Ajoutons à ça toutes les autres choses de la vie courante (un masque pour Halloween, un pokémon, la pièce de la télécommande qui tombe tout le temps parce qu'on l'a cassée, un skate board (si si, c'est possible), un raccord pour le tuyau d'arrosage, un support pour le portable...) que l'on peut avoir envie d'imprimer, on a forcément envie d'avoir son imprimante à la maison, non ?

Mon masque pour Halloween, trouvé sur Thingiverse.


Evidemment, vous pouvez imaginer que d'autres articles sur le sujet suivront, et que certaines créations apparaîtront sur des photos de parties ou autre.

dimanche 25 décembre 2016

Red Button's Nation : First Wave

L'équipe de Red Button's Nation a travaillé d'arrache pied pour vous offrir un petit cadeau en ce jour de Noël. En effet, ce jour voit sortir le premier supplément pour RBN :

(clique clique, pour télécharger le beau PDF ! )


Impossible pour moi de trouver le sommeil. L’exiguïté met mon corps à rude épreuve, je ne suis plus si jeune et ma grande carcasse est à l’étroit. Mes muscles me font payer l’immobilité prolongée qui les tétanise, tandis que mes articulations protestent contre les tensions qui leur sont imposées.  Lentement, je roule sur le dos afin de trouver un semblant de confort. Je ne peux réprimer un léger râle qui s’échappe de ma gorge desséchée. Voilà des heures maintenant que nous nous sommes réfugiés ici, cachés dans l’intervalle réduit sous le plancher, terrés comme des rats dans notre propre maison.
Au beau milieu de la nuit, une détonation nous a réveillés en sursaut Brittany et moi. En jetant un rapide coup d’œil entre les persiennes, j’ai vite compris que quelque chose clochait. Au loin une maison brûlait, et sur cette lueur orangée se détachait en ombres chinoises une file ininterrompue de silhouettes qui remontait la rue au pas cadencé, comme à la parade. Certaines se détachaient du cortège pour se diriger vers les habitations bordant l’allée. J’ai poussé Brittany hors du lit et l’ai entraînée avec moi dans le cellier, d’où une trappe nous a permis de gagner notre inconfortable cache.
Après des heures d’attente dans l’angoisse à guetter le moindre bruit, le moindre mouvement, Brittany a fini par s’endormir terrassée par la fatigue. Peut-être est-ce un mécanisme de défense. Le jour filtre entre les lames de parquet depuis un moment déjà, j’ai perdu la notion du temps mais le soleil doit être haut dans le ciel. Le plancher au-dessus de nous craque sous les pas. Parfois, un filet de poussière descend lentement, dansant dans la lumière. Ce pourrait être beau en d’autres circonstances. Pour le moment l’inquiétude et l’incompréhension prennent le dessus. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Pourquoi ne sont-ils pas encore partis ? Quand pourrons-nous enfin sortir ?


First Wave vous permettra de rejouer les premières heures de l'invasion des infectés et du soulèvement des machines. Point de véhicules cette fois, uniquement des groupes de survivants qui tentent de sauver leur peau... une fois de plus !


Joyeux Noël de la part de toute l'équipe !

vendredi 9 décembre 2016

Fury : Gobderuine


Le monde de Fury recèle de biens étranges personnages. Parmi eux on peut citer Gobderuine, héros Gobelin solitaire.
Arme G, fruit des expériences scientifiques menées dans les sous-sols du Direktorat à la recherche du soldat ultime capable de vaincre les Yétis, Gobderuine va au combat armé de son courage et équipé uniquement de sa bite et de son couteau, comme on dit. Enfin, en l'occurrence il a aussi une fourchette... et une cuillère.

Gobderuine ne sera pas sans rappeler une figure connue de la mythologie Marvel, qui a cours sur la planète terre depuis la fin du 20ème siècle.

Encore plus que le Sniper, qui déjà était bien fun, cette figurine - qui est l'oeuvre d'Arnaud Bellier - est un régal à peindre. Et puis cette tronche, bordel !











mercredi 7 décembre 2016

Fury : Sniper Gobelin


J'avais participé il y a quelques temps au Kickstarter de Whispe, pour Fury. Du coup, j'ai du pitou à peindre pour ce jeu.

Mon temps de peinture s'est fortement réduit dernièrement, puisque j'ai commencé un nouveau boulot. J'ai décidé de me remettre doucement à la peinture, et j'ai jeté mon dévolu sur mes Gobelins pour Fury. J'avais adoré peindre mon starter, j'espérais que ça serait encore le cas ici et que ça me motiverait à m'y remettre.
Eh bien... je ne m'étais pas trompé. Ces gobs sont un régal à peindre, avec des tronches super expressives, juste ce qu'il faut de détails pour pouvoir se faire plaisir sans sombrer dans la surenchère.

Le premier à être passé sous les pinceaux est donc le Sniper Gobelin, comme l'indique le titre de l'article (c'est bien, fait, non ?). Celui-ci a été sculpté par Luc Trichet.