Peinture : Briskars - Igoret

Briskars c'est bien. Enfin, le jeu je n'en sais rien, mais les figs en tout cas sont bien. Le thème, le style et la taille en font de parfaites premières figurines pour un enfant. Et même si c'est de la résine, vu le gabarit ça reste plutôt robuste.
C'est donc ainsi que lors de la dernière édition d'Octogones j'avais acheté avec ma fille ses premières figurines sur le stand de TGCM, un trio improbable de Poulpe, de Pélican et d'Ours. Les puristes vont hurler, mais c'est elle qui a choisi ceux qu'elle trouvait jolis, et c'est le meilleur critère au monde. J'avais bien acheté Jar'Odd juste parce que son nom était rigolo moi.

Jar'Odd le bien nommé !

Figurines qu'elle vient de finir de peindre, je ne suis pas peu fier d'elle. Et comme j'avais anticipé un peu le coup, l'année précédente à Octogones déjà j'avais acheté un trio de figs pour moi et j'étais parti sur les Quintors, les cochons du jeu. J'avais choisi purement sur le visuel, à la fois des figs qui me plaisaient et que j'aurais envie de peindre, mais aussi qui d'aspect auraient des rôles simples à envisager : un chef, un tapeur, et un tank. C'est ainsi que j'ai choisi le Docteur Frankenchon, petit vicieux à lunettes, son fidèle Igoret, montagne inamovible de chair (littéralement) et Bruto une petite frappe teigneuse.

Je leur avais pris trois cochons qu'on voit au premier plan de la photo ci-dessus, 

Bruto tout à droite, et le duo Frankenchon et Igoret  au milieu et à gauche.

Mais bon, acheter c'est facile, ça prend cinq minutes, mais derrière il faut assumer surtout maintenant que ma fille a peint sa bande !
J'ai donc ressorti les pinceaux, passé un moment à me rappeler dans quel sens ça se tenait, et j'étais parti. Et pour ne pas faire les choses à moitié, j'ai commencé par Igoret. Parce que la fig est immense : il fait huit centimètres de haut pépère, c'est aussi grand qu'un Dreadnought Space Marine !


Et puis une fois assis, j'ai eu envie de tenter un truc. J'ai acheté pas mal de peintures Contrast de chez qui vous savez, parce que pour faire peindre un enfant c'est top. Pourquoi c'est top ? Parce qu'il n'a pas à se soucier de la dilution. Il peut faire n'importe quoi, il n'aura pas de pâtés. Et ça c'est beau.

Du coup, ben la première chose que j'ai faite, c'est de barbouiller ce brave Igoret de Contrast dans tous les sens. Et je me suis fait plaisir. Autant sur la chemise et la veste j'ai fait classique avec du Skeleton bones pour la chemise et le Snakebite Leather (le nouveau donc) sur la veste, autant le reste... Écharpe ventrale en rose, pantalon turquoise, mais surtout peau verte, jaune, rose, turquoise. C'est un peu n'importe quoi, mais j'ai trouvé ça très cool. Alors j'ai pris une photo, je lai postée sur le groupe Facebook Briskars histoire de voir et l'accueil a été très bon.

La première photo que j'ai postée.

Du coup, j'ai continué !

J’ai travaillé la suite de façon plus classique, en éclaircissant le tout ce qui me permettait également de jouer sur les textures. J’ai commencé par la veste en cuir, parce que c’est la partie pour laquelle je savais où j’allais en faisant un mélange de dégradés et de taches et de points. Puis je suis passé à la peau. Là pas de plan de bataille, j’y suis allé à l’instinct, j’ai mis des violets près des cicatrices, éclairci les zones turquoises, et entre tout ça j’ai joué avec du vert d’abord, puis du jaune, et comme je trouvais le rendu trop jaune justement j’ai ensuite cassé cette couleur avec de l’ivoire. Pour donner de la vie à tout ça, et vu la surface que j’avais, je n’ai absolument pas cherché à fondre mes couleurs, j’ai fait des traits, des taches, des coups de pinceau.

Autre photo postée en cours de barbouille. 

Puis je suis passé aux tissus, le pantalon d’abord, l’écharpe passée à sa ceinture - enfin vu la taille du bestiau ça doit être un drap – puis la chemisette en flanelle qui sont bon la lessive de maman (non, sérieux vous imaginez l’odeur du machin…). Restaient alors les finitions, les cheveux, le socle, tous les points de suture ainsi que ses implants en bon vieux fer - qui rouille, mais c’est pas grave il ne sent plus rien de toutes façons. Et j’en avais fini avec la bête.

Bon, dit comme ça ça a l’air rapide, mais ça m’a pris un moment quand même. Par contre, techniquement il n’y a rien de bien compliqué et je pense que le choix des couleurs fait la grosse part du travail.

 Et tant que j'étais lancé, je lui ai peint deux copains aussi, son maître et créateur le Docteur Frankenchon, ainsi que Bruto, un être subtil et délicat porté sur la baston !